30 janvier 2010

les big four entre eux

Manchester, la saison dernière, a montré qu’on peut être champion tout en perdant le mini-championnat entre les big four. United n’a marqué qu’un piteux 5 points sur 18 possibles contre les trois autres big four et a perdu deux fois contre son concurrent direct Liverpool, qui, lui, a marqué 14 points sur 18 possible… et pourtant, United a été champion avec 4 points d’avance sur Liverpool

Arsenal leader: regardons bien ce tableau


Ne boudons pas notre plaisir. Voir Arsenal leader du tableau fin janvier, ça fait chaud au cœur. Qui l’aurait prédit après l’humiliation subie contre Chelsea en novembre qui nous avait laissé groggys, ridiculisés… et 11 points derrière. Certes c’est seulement le nombre de buts marqués qui nous sépare de Chelsea (même nombre de points, même goal difference). Certes nous avons maintenant un match de plus qu’eux. Mais tout de même nous avons bel et bien surpassé ManU qui est maintenant un point derrière avec le même nombre de matchs (22).Voir Arsenal leader du tableau fin janvier, ça fait chaud au cœur. Qui l’aurait prédit après l’humiliation subiecontre Chelsea en novembre qui nous avait laissé groggys, ridiculisés… et 11 points derrière. Certes c’est seulement le nombre de buts marqués qui nous sépare de Chelsea (même nombre de points, même goal difference). Certes nous avons maintenant un match de plus qu’eux. Mais tout de même nous avons bel et bien surpassé ManU qui est maintenant un point derrière avec le même nombre de matchs (22).

La performance de mercredi contre Bolton était typiquement mancunienne d’ailleurs. Le ManU champion ces deux dernières saisons s’était fait une spécialité de marquer les trois points même dans les mauvais jours, et malgré des débuts de match catastrophiques, et de revenir en trombe en deuxième mi-temps. J’ai par exemple en mémoire il y a deux saisons, alors que Arsenal, Chelsea et ManU était au coude-à-coude, le renversement de situation contre Spurs à Old Trafford, de 0-2 à 4-2, exactement ce qu’a réalisé Arsenal hier.

L’égalisation contre Everton dans les arrêts de jeu il y a une semaine était aussi typiquement mancunienne. Encore plus que le point marqué (contre une très bonne équipe d’Everton), c’était un grand point marqué psychologiquement. Je veux dire que comme le Manchester des trois dernières saisons, Arsenal parait ‘resilient’, et parvient à gagner des points à l’arraché, malgré la fébrilité défensive, malgré les passages à vide.

Ne boudons pas notre plaisir, donc, et regardons bien le classement au 20 janvier que j’ai capturé sur le site de la BBC. On n’aura peut-etre pas l’occasion de revoir Arsenal au top très souvent d’ici la fin de la saison.
Il va maintenant falloir tenir pendant les 15 jours ‘de la mort’ contre les gros calibres. Il faut espérer que Song va revenir de la CAN en bon état et le plus tôt possible, surtout après la blessure de Diaby. Mais si nous reperdons un peu de terrain contre les adversaires directs à l’issue de ces 4 matchs, ce ne sera pas forcément une catastrophe d’ailleurs. Manchester encore, la saison dernière, a montré qu’on peut être champion tout en perdant le mini-championnat entre les big four. United n’a marqué qu’un piteux 5 points sur 18 possibles contre les trois autres big four et a perdu deux fois contre son concurrent direct Liverpool, qui, lui, a marqué 14 points sur 18 possible… et pourtant, United a été champion avec 4 points d’avance sur Liverpool….(voir autre post). Et la compétitivité des ‘small four’ va faire encore perdre des points à chacun des quatre grands dans la deuxième partie de saison. Manchester va devoir se déplacer à City et à Everton, qui revient en super-forme. Chelsea va jouer à Everton, ainsi qu’à United et à Liverpool.

Ce qui m’inquiète et me déçoit, c’est que Wenger prend prétexte du nombre de buts marqués et du retour prochain de Bendtner (Bendtner…) pour dire que finalement, il n’est peut-être pas nécessaire de recruter un attaquant supplémentaire pour remplacer van Persie, malgré le fait qu’Arsenal a probablement la meilleure santé financière de la League et pourrait largement se permettre de dépenser 10 ou 15 millions. Certes on gagne et on marque contre Bolton, Portsmouth and co. Mais on a bien vu contre Chelsea - sans van Persie, sans Adébayor, sans Bendtner - qu’Eduardo est trop poids plume contre des défenseurs grands par la taille et l’expérience. En face il y avait un striker, un vrai, et qui a fait la différence: Drogba. Même si nos milieux de terrains savent marquer en pénétrant les surfaces avec des une-deux de poche, on ne peut pas se priver de l’option tactique d’un vrai striker, d’un renard de surface doublé d’un grand gars physique pour avoir une chance sur les centres et les set pieces.